([1]) Cf., Schmid H-J., English Morphology and Word-formation. An introduction, 2nd ed., Erich Schmidt, 2011, p. 94
([1]) Steiner P., Pragmatisme(s) et sciences cognitives : considérations liminaires, Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°60, 2013/2., pp. 37-38
([1]) Humbley J., La néologie : interface entre ancien et nouveau, in Grennstein Rosalind, Publication de la Sorbonne, Volume 28, Série ‘Langues et langages’, 2006, p. 92
([1]) Humbley, op.cit., p. 91
([1]) Sablayrolles, J.-F., La néologie en français contemporain. Examen du concept et analyse de productions néologiques récentes, Paris, Honoré Champion éditeur, coll. «Lexica », no 4, 2000, p. 151
([1]) Boulanger, J.-C., Compte rendu de [Sablayrolles, J.-F. (2000) : La néologie en français contemporain. Examen du concept et analyse de productions néologiques récentes] Meta, 48(3), 2003, p. 472
([1]) L’examen des définitions lexicographiques de néologie et néologisme depuis le XVIIIe siècle révèle également un flou conceptuel. Si néologie « usage normal de mots nouveaux » a peu changé, se voyant seulement adjoindre une autre acception «créativité lexicale », néologisme n’a cessé de voir son sens évoluer. Son sens originel « abus de mots nouveaux» a été évincé par «usage de mots nouveaux». Il est alors synonyme de néologie. Puis il dénomme un « mot nouveau », sens encore en usage, auquel a été malencontreusement ajouté au début du XXe siècle un autre sens « terme formé par un malade mental ». Cet ajout n’est pas loin de redonner au mot néologisme sa connotation négative d’origine. À part les mots de cette famille, il n’y a guère que hapax qui soit un terme propre au domaine néologique, et ce terme, d’usage d’abord philologique, ne pose pas de problèmes particuliers qui méritent que l’on s’y attarde. » Sablayrolles J-F., Terminologie de la néologie : lacunes, flottements et trop-pleins, Syntaxe & Sémantique, no 7, 2006, p. 85
([1]) Delesalle S., Pruvost, J., Les dictionnaires de langue française, dans Histoire Épistémologie Langage, tome 25, fascicule 2, 2003, p. 210
([1]) « Le nombre et la diversité des typologies des néologismes montrent d’ailleurs qu’aucun classement ne s’impose de soi, et qu’il y a donc des systèmes d’analyse radicalement différents et incompatibles. » Rigat F., « Jean Pruvost, Jean-François Sablayrolles, Les néologismes », Studi Francesi, 144 (48 | 3) | 2004, p. 2
([1]) Boulanger, J.-C., op.cit., p. 469
([1]) Loc.cit.
([1]) Cf., Poix C., Neology in children’s literature: A typology of occasionalisms, Lexis. Journal in English Lexicology, Université Jean-Moulin-Lyon III - (CEL), 2018, No. 12
([1]) Rey A., Néologisme : un pseudo-concept? Cahiers de lexicologie, – 1, n° 28, 1976, pp. 3-17
([1]) Pour connaître la conception du terme diffusion : cf., Sablayrolles J-F., Traitement et suivi de la diffusion de néologismes repérés par des extracteurs, Neologica : revue internationale de la néologie, Paris, Garnier, 2019, 13, pp. 55-69
([1]) Le principe de base ici est «celui de l’attribution ou de l’inférence, les états affectifs ou cognitifs d’autres personnes sont déduits sur la base de leurs expressions émotionnelles, de leurs attitudes ou de leur connaissance supposée de la réalité. » Duval C., et al., La théorie de l’esprit : aspects conceptuels, évaluation et effets de l’âge, Revue de neuropsychologie, vol. 3, no 1, 2011, p. 41
([1]) « Nos sentiments et nos idées existent sous la forme que nous leur connaissons, seulement dans la mesure où la langue les formule et les organise : comme l'a montré L. Guilbert, la notion de machine qui vole a existé avant le signe « avion » : celui-ci date du moment où la langue a délimité le signifié exact de la forme inventée par Ader à laquelle elle a fait une place. » Marcellesi J-B., Marcellesi C., Les études du lexique : points de vue et perspectives, Langue française, n°2, 1969, pp. 106
([1]) « Il ne nous apparaît pas possible de considérer que le sens véhiculé par des connaissances textuelles se trouve, tout construit, dans les textes. Ce sens se construit dans les interlocuteurs de la communication, au fur et à mesure que le dialogue se développe, ou au fur et à mesure de la lecture s'il s'agit d'une communication écrite.» Forest F., Siksou M., Développement de concepts et programmation du sens. Pensée et langage chez Vygotski, Intellectica. Revue de l'Association pour la Recherche Cognitive, n°18, 1994/1, p. 215
([1]) Pruvost J., Sablayrolles J-F., Un signe linguistique variable, In : Les néologismes, 2016, pp. 52 à 90
([1]) Un tel processus «permet aux sources possibles des assomptions contextuelles de construire l’environnement cognitif de l’individu, qui devrait être capable d’accepter cette représentation comme vraie ou probablement vraie pour que les faits lui deviennent manifestes. » El-Khansa M., « L'organisation des connaissances dans les thésaurus : une approche pragmatique cognitive », Études de communication, 39 | 2012, p. 149
([1]) Forest F., Siksou M., op.cit., p. 219
([1]) Cf., Aitchison, J., Words in the Mind: An Introduction to the Mental Lexicon, 3rd ed., Blackwell Publishing, 2003, p.178
([1]) Ibid, 181 sq.
([1]) Céline, L., F., Voyage au bout de la nuit, Paris, Denoël et Steele, 1932, p. 202
([1]) Al-Adham H., L’expression de l’anarchie dans l’œuvre romanesque de Céline et Blondin, Thèse de doctorat, Université de Mansoura, 2011, p. 220
([1]) Owoeye S., La disponibilité morphologique de la suffixation agentive du français, thèse de doctorat, université covenant. Ota, Nigéria , 2013
([1]) Cf., Bauer L., Morphological productivity, Cambridge university Press, 2001, pp. 71 – 97
([1]) Forsgren, K-Å, La conception de la formation des mots selon Karl Ferdinand Becker In : Regards croisés sur les mots non simples, Lyon : ENS Éditions, 2008, pp. 137-138
([1]) https://www.wellcom.fr/wnews/2016/02/10336/
https://www.spirit45.com/club-med-nouvelle-campagne-de-pub-papier/
([1]) Cf. Diguer L., Le modèle général du schéma, dans Schéma narratif et individualité, PUF, 1993, pp. 29 à 54
([1]) Lombard A., Huyghe R., Catégorisation comme néologisme et sentiment des locuteurs, Langue française, n° 207, 2020/3, p. 123
([1]) Sablayrolles J.-F., Terminologie de la néologie : lacunes, flottements et trop-pleins, Syntaxe et Sémantique, n° 7, Presses universitaires de Caen, 2006/1, p. 84
([1]) « Des locuteurs ayant en tête le verbe examiner ou l’adjectif horrible par exemple et ayant besoin de ces lexies sous forme nominale ont créé examination et horribilité, alors qu’ils ne pouvaient ignorer examen et horreur qui auraient été adéquats, mais qui ne se sont pas présentés à leur esprit. » Ibid, p. 87
([1]) « La bête a été nommée Phiomicetus anubis en raison de son crâne qui rappelle celui d'Anubis, le dieu des morts à tête de chacal de l'Égypte ancienne.» https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1819722/phiomicetus-anubis-espece-baleines-quatre-pattes-egypte
([1]) « L’identification des matrices lexicales et le calcul de leur productivité relative et de l’évolution de leur productivité constituent un chapitre important de l’étude de la néologie. » Sablayrolles J-F., Terminologie de la néologie, op.cit., p. 82
([1]) On se demande s’il s’agit « d’un hapax – première attestation dans l’usage parlé, d’un mot d’auteur – mot nouveau formé par les écrivains ou bien les journalistes, d’un mot faisant partie d’un idiolecte particulier ou plutôt d’un néologisme durable, prêt à intégrer la langue ? » Starobová Š., La création néologique en français contemporain, Etudes romanes de Brno no 31, 1, 2010, p. 170
([1]) Cf., Baayen & Renouf 1996, cité dans Dal, G., Productivité morphologique : définitions et notions connexes, Langue Française, no. 140, Armand Colin, 2003, pp. 3–23,
([1]) Clark, E. V. First Language Acquisition (2nd edn), Cambridge: Cambridge University Press, 2009
([1]) Cf., Bauer L., English word-formation, Cambridge university Press, 1983, p. 85
([1]) En règle générale, un mot ne sera pas formé pour désigner un élément/action/qualité qui n'existe pas. Et non seulement un lexème doit dénoter quelque chose que le locuteur ressent comme réel, mais il doit dénoter quelque chose qui est nommable. Loc.cit.
([1]) Cf., Podhorná-Polickâ A., Fiévet A-C., La circulation du néologisme SWAG: résultats d’une enquête par questionnaires auprès de jeunes de la région parisienne et de Nice, In : Emprunts néologiques et équivalents autochtones: études interlangues, 2018
([1]) Les préfixes surtout grecs jouent un rôle important dans l’expansion démesurée du lexique français qui « se remarque en particulier par la présence des éléments servant à construire des termes typiques d’une discipline et à favoriser la création de termes ; un de ces éléments est éco qui permet de délinéer des domaines sémantiques, de décrire des découvertes, de nouvelles inventions ou des réalités. » Cf., Leo M., Productivité de l’élément de formation « éco– » du grec oikos dans la langue française à travers les dictionnaires monolingues, Les Cahiers du dictionnaire, n° 7, Classiques Garnier, 2015, p. 135
([1]) L'idiosyncrasisme est l'utilisation de néologismes « hors contexte ». L'emploi d'idiosyncrasie, en linguistique « peut servir à marquer l'exception dans les idiomes institutionnels : par exemple le fait que l'anglais possède deux mots pour désigner le bœuf (animal = ox et viande = beef) est une idiosyncrasie de la langue.» Cf., https://fr.wikipedia.org/wiki/Idiosyncrasie
([1]) Cf., Marcellesi J-B., Marcellesi C., op.cit., pp. 104-105
([1]) L’hapax est un mot qui « n'a qu'une seule occurrence dans un corpus donné. Par analogie, un hapax peut être aussi un événement qui ne se produit qu'une fois (par exemple, dans la vie d'un individu) ou une personne unique (sans équivalent, dans un certain contexte). Le terme hapax est un néologisme créé par John Trapp (en) en 1654. L'expression complète hapax legomenon apparaît dans le Larousse pour tous de 1909 ; le substantif hapax y entre en 1922 (mais pas dans la version en deux volumes de la même année, qui donne seulement hapax legomenon)» Cf., https://fr.wikipedia.org/wiki/Hapax
([1]) Pour citer un exemple d’étude basée sur cette méthode quantitative voir : Guillaumin J-B., De l’hapax littéraire au néologisme scientifique, In: Latin vulgaire – latin tardif IX, Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée Jean Pouilloux, 2012. pp. 573-584.
([1]) Raus R., Productivité de Cyber et Hyper dans le lexique français d'internet, PUF, La linguistique, Vol. 37, 2001/2, p. 77
([1]) Ibid., p. 174
([1]) Bélair t., Identification de la relation sémantique sous-jacente des noms composés, Mémoire, université de Montréal, 2014
([1]) Céline, op.cit., p. 191
([1]) Ibid., p. 43
([1]) « Alors que la mémoire épisodique mobilise des processus de projection de soi dans le temps et l’espace afin de revivre consciemment les expériences passées, la simulation de la perspective d’autrui sous-tendant la ToM demande de se projeter à la place de l’autre. » Duval C., et al., op.cit., p. 47
([1]) Sandra, D., Morphology in the Reader’s Mental Lexicon. Frankfurt a.M.: Lang., 1994, p.30
([1]) Loc.cit.
([1]) Langacker R., Foundations of Cognitive Grammar: Theoretical prerequisites, Stanford University Press,1987, p. 461
([1]) Butterworth B., Lexical access in speech production, In: W. Mars-len-Wilson (edit.), Lexical representation and process, Cambridge (MA), MIT Press, 1989, pp. 108-135
([1]) Ferrand L., Accès au lexique et production de la parole: un survol, L'Année psychologique, vol. 94, n°2, 1994, pp. 295-311
([1]) Cf. Aitchison, J., Words in the Mind: An Introduction to the Mental Lexicon, 3rd ed. Oxford: Blackwell, 2003, 135 sq. , 186 sq.
([1]) Un exemple de ce type est le modèle de suppression de préfixe. Cf., Taft, M., & Forster, K. I. Lexical storage and retrieval of polymorphemic and polysyllabic words, Journal of Verbal Learning & Verbal Behavior, no 15(6), 1976, 607–620
([1]) Susan T., Shelley E., Cognition sociale des Neurones à la culture, Mardaga, 2011, pp. 69-94
([1]) Libben, G., Jarema, G., The representation and processing of compound words, Oxford University Press, 2006, p. 12
([1]) Ibid, p. 14
([1]) Libben, G., et al., Compound fracture: The role of semantic transparency and morphological headedness, In: Brain and Language, no 84, 2003, pp. 26-43
([1]) Cf., Ungerer F, Schmid H-j., An Introduction to Cognitive Linguistics, 2nd edition, Routledge, 2006, pp. 47-58